180km, 12000D+ environ (et autant de D-)
Corde à linge
Départ ce matin à 6h30 après une nuit pas folle ! On a perdu l’habitude de dormir en tente ! On a mis un petit peu de temps pour faire les sacs et pour se rôder. L’avantage c’est que l’on part sans la frontale. Le début est relativement roulant : on voit la mer, c’est drôlement joli ! Puis la chaleur commence à se faire sentir et le soleil commence à pointer le bout de son nez et là on voit que l’on n’est pas acclimaté… Les sacs à dos sont drôlement lourds et c’est vraiment difficile de marcher avec ce poids. À partir d’un certain moment on doit se séparer de nos fidèles acolytes car le rythme est vraiment différent donc nous poursuivons tous les 2 en direction du refuge d’Ortu di Piobbu. Passé ce refuge, il y a une source : on fait le plein d’eau et l’on s’aperçoit que l’on n’a jamais autant bu d’eau ! 2,5L chacun pour une étape (4h environ). À partir de la source, il est annoncé 6h15 (7h sur le topo) pour aller jusqu’au refuge du soir (Carrozzu). Nous mettrons 5h et franchement on était bien dans le mal… ! Des montées, des descentes, un chemin absolument pas roulant, de l’escalade plein cagnard… on a fini cuit et en plus sans eau ! (Encore 2,5L de passé chacun !) Les paysages nous font sentir tout petits mais on n’est pas en admiration devant. C’est presque trop grand ! On s’installe au refuge où la 1ère chose à faire que nous faisons est de se retaper avec un coca parce qu’on est complètement décalqués ! On ne sait pas si on va retrouver nos compagnons… Et la à 20h30, 2h plus tard après être arrivés, surprise… Nous les retrouvons sans trop comprendre d’où ils viennent ! Ils sont rincés ! Petit débriefing de la grosse journée et briefing pour la journée suivante, il va falloir établir un nouveau plan d’attaque pour les jours qui suivent… Nous avions prévu de doubler l’étape suivante en faisant Carrozzu/Tighjettu par le cirque de la solitude. Des personnes rencontrées sur le GR nous avaient proposé de le faire avec eux et un de leurs amis accompagnateur car le cirque a été débalisé et les câbles et échelles retirés.
Du coup on part sur le plan B qui est l’itinéraire classique du GR sans doubler d’étape. On se rajoute donc une journée sur le planning mais on fera le Cinto, le plus haut sommet de la Corse ! Le refuge est bien blindé ce soir, du coup on n’a même plus de place pour mettre notre tente. Le gardien nous propose de nous installer dans une tente bivouac qui est déjà installée par le refuge. On paye 7 € la nuit car nous avions réservé (contre 12€ sur place). On pense que la nuit sera meilleure vu l’état de fatigue et on verra demain dans quel état on est !
Une bonne journée qui commence avec un petit réveil anticipé à 5h du matin avec la pluie, du coup petite action pour récupérer les vêtements qui séchaient et rentrer les sacs qui cette nuit-là étaient dehors car nous n’avions pas d’abside dans la tente prêtée par le refuge. Démarrage de la journée en douceur car la météo est mitigée et on est bien fatigués des deux étapes de la veille. On partira à 7h30 pour accomplir notre petite étape de la journée. Dans un premier temps on y va tranquillou : on découvre une jolie passerelle que l’on traverse tous les quatre. Nous gardons un rythme homogène pour tous rester ensemble. Nous on est vraiment dans le mal, on n’a vraiment pas de jus, ça doit être le résultat de la grosse étape d’hier et de l’insolation/déshydratation (plus le petit-déj lyophilisé aux oeufs qui nous reste bien sur le ventre…). Donc on fait pas mal de pauses, on n’a pas trop de rythme et de nouveau le circuit n’est pas du tout roulant. Heureusement que l’on découvre un merveilleux petit lac qui nous fait de l’oeil. Nous craquons et c’est le moment de faire un peu la récup avant d’attaquer le pierrier plein cagnard pour arriver au col avant l’abominable dernière descente de 600m arrivant à Asco qui est également une station de ski. On arrive au refuge en début d’après-midi ce qui va nous laisser le temps de manger un très bon burger, de faire notre lessive, de nous installer, de nous reposer et de préparer notre étape du lendemain. Le refuge a quelques emplacements à l’ombre mais ces derniers sont petits et un peu en pente mais on tente le coup quand même !
A partir du lendemain, le réveil se fera toujours à 3h54 de manière à éviter le plus possible la chaleur ! Demain le programme c’est une montée de 1200 d+ pour atteindre la pointe des Éboulis puis si on est en forme, un aller-retour au Cinto, plus haut sommet de la Corse (2701m), ce qui rajoute 1h30 à l’étape. Puis descente jusqu’au refuge de Tighjettu pour prendre le coca et destination finale : la bergerie U Vallonne !
3h54 bip bip bip 3h57 on se réveille et on s’active dans la tente ! Autant dire que l’on ne réfléchit pas beaucoup et que les gestes sont bien mécaniques ! Direction la cuisine de manière à déjeuner et à avoir le temps de digérer avant d’attaquer la montée. Ensuite, retour à la tente pour ranger le matériel et le départ se fera à 5h10. La première partie de la montée se fait avec la frontale, un début assez roulant, donc c’est vraiment agréable puis de nouveau on retrouve les parties d’escalade ! Ouf, on s’était presque inquiétés ! Dès qu’on enlève la frontale, on a la chance d’observer un paysage tellement beau que ça donne des ailes ! On monte plutôt bien, c’est un petit peu moins difficile que les autres jours et on va un petit peu mieux qu’hier donc ça se passe plutôt bien pour la montée que l’on fera en 3h10! Arrivés à la pointe des Éboulis, on se sent d’attaque pour aller au Cinto, plus haut sommet de la Corse : il faudra 1h30 pour faire l’aller-retour et alors vraiment pas de regrets parce que l’on a beaucoup d’émotions en haut ! Ce sommet est vraiment magnifique : de là on peut également voir le lac du Cinto ! En redescendant on sent déjà un petit peu la chaleur mais on est plutôt en forme donc on arrive à gérer ! On attaque la descente dans un premier temps avec un terrain bien rocailleux puis on arrive à un col avec une cheminée. Derrière, une descente dans du petit gravillon nous attend ! On est assez à l’aise dans ce terrain donc on va vite rattraper les copains que l’on avait lâchés dès le départ car ils n’avaient pas prévu de faire le Cinto. On fera une petite pause au refuge de Tighjettu, refuge qui ne vend vraiment pas du rêve mais qui nous permet quand même de prendre un orangina ! (Plus de coca, l’angoisse !). On descend ensuite à la Bergerie de U Vallonne où on trouve l’endroit bien plus sympathique ! L’auberge se trouve à côté d’une rivière ce qui est très prometteur pour notre baignade de récupération ! On avale une omelette histoire de nous requinquer et ensuite on va à la baignade : cela fait un bien fou !
Un bilan tout à fait positif pour cette troisième journée avec des paysages vraiment trop beaux, une belle montée et on était plutôt en forme ! Les sacs s’allègent progressivement ce qui fait grandement du bien! On fait un camping un peu plus sauvage ce soir puisqu’il n’y a pas de cuisine et que l’on cuisine au bord de la tente ! Le réveil sera encore très matinal demain matin donc au dodo assez tôt ! La journée s’annonce longue (ainsi que la nuit…!)
Ce matin ce n’est pas l’option « réveil-douceur » puisque la nuit n’a pas été « douceur » non plus ! J’ai été bien malade sûrement à cause de l’accumulation fatigue/chaleur/bouffe (barres de céréales/omelette/saucisson/semoule et maquereaux à l’huile…) Peut être trop de gras ! Enfin, bref, le résultat n’était pas bien joli donc ce matin on se lève et on ne réfléchit pas trop à ce qu’il se passe! On range la tente et on reste focalisé sur l’objectif initial prévu pour cette journée : viser le Castel di Vergio ! On change de petit déjeuner ce matin (définitivement les lyophilisés aux oeufs brouillés ça ne fait plus envie à 5h du matin et on passe donc au muesli !). On attaque la marche vraiment tout doucement, le chemin est plutôt roulant, c’est bien. Puis, nous arrivons dans une sorte de cirque où la roche rouge flamboie avec le soleil naissant ! Quelques pas d’escalade pour se tenir éveillés mais autrement c’est relativement roulant jusqu’au 1er col. De là, on observe un paysage magnifique sur le Paglia Orba. Nous prenons la direction du refuge Ciottulu di i Mori où nous faisons une petite pause pour nous ravitailler en eau. Je ne suis toujours pas en forme et n’arrive pas encore à manger mais je bois beaucoup ! Rien dans le ventre, donc il faut activer le mode automatique ! Deux possibilités ensuite : descendre par les crêtes, descendre au creux du vallon. On s’oriente vers le 1er choix où l’on marche plein cagnard (on a vraiment chaud !) mais on sait que l’on va progressivement s’approcher du cours d’eau et pouvoir se trouver une magnifique gouille dans laquelle on se baignera et se rafraîchira ! On poursuit en suivant le ruisseau et ensuite on est un petit peu en forêt donc là ça va beaucoup mieux ! Le chemin est toutefois long pour arriver au Castel di vergio mais la récompense est là : un restaurant où l’on peut déguster notre sandwich et notre assiette de frites ! On fait une bonne pause (J’arrive à manger !) et on passe à l’épicerie se prendre quelques gâteries (saucisson et thon) !
On continue en direction du lac de Nino. On passe une bonne heure en forêt avec un peu de vent donc on n’est vraiment pas trop mal puis la montée aux différents cols se fait au soleil mais heureusement merci le vent. Sur la fin du parcours, on est sur du « wahou » ! Wahou les pozzis ! Wahou le lac Nino ! Wahou les chevaux, vaches et poneys en liberté ! Wahou ! Nous allons nous baigner au lac ce qui servira de douche pour ce soir ! Nous dînons également près du lac : la température est un peu plus fraîche et nous pouvons enfin sortir polaire, pantalon et doudoune ! Ouf on ne les a pas apportés pour rien ! Puis nous poursuivons une vingtaine de minutes afin de trouver le lieu idéal afin de planter la tente pour la nuit… Les sangliers rôdent … !!
C’est parti pour une 5ème journée après une belle nuit ! Le départ s’est fait en compagnie des étoiles puis avec le lever de soleil ! Le chemin est très roulant (et c’est pas une blague) jusqu’à ce que l’on arrive à la bergerie où l’on achète du très bon fromage ! Puis nous avons une petite demi-heure avant d’arriver au refuge de Manganu où nous prenons notre petit-déjeuner. Nous attaquons la montée au calme où nous mettons 1h45 au lieu de 2h45 : nous sommes plutôt en forme ! On a de l’ombre mais il fait déjà chaud … Une fois arrivés à la Bocca Alle Porte, nous attendons les copains pendant une petite heure. Le paysage est totalement exceptionnel : on a une très belle vue sur le lac de Melu et Capitellu. Nous poursuivons ensuite avec plusieurs cols. Le terrain est très technique encore une fois et c’est pas roulant, c’est bien alpin comme on aime ! Ça cogne vraiment et on se demande si on va voir pouvoir doubler l’étape. Nous arrivons au refuge vers 14h où nous décidons de manger sans attendre les copains qui vont arriver probablement dans un bon petit moment ! Nous hésitons entre poursuivre l’étape où s’arrêter là, finalement ils sont fatigués donc nous ne continuerons pas. L’après-midi se passe tranquillement : on revoit le topo pour les jours suivants, on essaie de rester sur 10 jours… On revoit également le topo pour savoir les courses qu’il faudra refaire quand on pourra se ravitailler le lendemain. Nous essayons de nous coucher tôt parce que le réveil risque encore d’être très très matinal demain…!
Bon bah on remet la même avec un petit réveil à 4h du matin et un départ à 5h ! Le début de l’étape réveille tout de suite avec de la descente, de la montée, de la descente, de la montée, dans un espèce de pierrier/éboulis à flanc de montagne ! C’est super chouette, surtout quand le soleil se lève. Nous assistons à quelque chose de réellement magique : le soleil se reflète dans la mer (nous voyons d’ailleurs la mer des 2 côtés, à gauche et à droite). Nous faisons plusieurs arêtes qui sont vraiment super belles et nous faisons ensuite une belle descente qui nous casse bien les jambes ! Une petite pause au col s’impose pour attendre les copains puis nous attaquons la montée qui passe relativement bien malgré le soleil car il y a du vent. Nous voyons tout de suite que la descente ne va pas être roulante et qu’on va être plein cagnard. On s’arme de courage et on part pour une descente de 1h40 et 1200m : l’objectif c’est de trouver un super endroit pour se baigner et pour attendre les copains. Nous trouvons un spot idéalement placé avec personne, une petite plage privée à l’ombre, un petit caillou au soleil et une super gouille avec des cascades. Waouh! on a vraiment de la chance. Nous passons donc plus de 2h là-bas. Nous en profitons pour manger un petit bout. Quand les copains arrivent, place à la sieste et ensuite nous avons encore de la descente ! Nous passons devant la cascade des Anglais puis nous opérons un changement de programme lorsque nous arrivons à la bifurcation entre la variante du GR et le GR puisque des personnes rencontrées sur le GR nous indiquent qu’étant donné que nous sommes le 15 août, les épiceries sont fermées. Nous décidons donc de faire la variante du GR20 et nous nous rendons au col de Vizzavona où il y a une auberge tenue par un bonhomme « deux de tension » et pas vraiment sympathique ! Mais bon il y a une épicerie avec le nécessaire (ou presque), une gaufre Nutella qui fait vraiment du bien, une bonne table pour dîner ! En bref, c’était une belle journée et en plus on peut fêter notre moitié de GR20 !
Réveil 1h plus tard ce matin (grasse matinée jusqu’à 5h youhou !) car les copains ont besoin de se reposer. Au réveil, nous on s’active correctement mais du côté des copains c’est plutôt silence radio… 40 minutes plus tard, soit au moment où on s’apprête à partir, les deux se lèvent et ils sont tous les deux dans le mal… Il va falloir s’organiser pour la journée. Après concertation, nous décidons de partir tout seuls et eux partiront quand ils seront prêts et à leur rythme et nous nous retrouverons le soir au Col de Verde. Le début de la rando est vraiment roulant, c’est de la montée qui denivelle bien. En arrivant au col, le vent souffle bien bien comme il faut mais du coup ça fait un bien fou ! La descente est également agréable et roulante. Nous sommes souvent à l’ombre dans les bois. Nous arrivons en 3h45 à peu près au refuge de Capanelle où on retrouve beaucoup de personnes croisées sur le GR. Ils sont tous attablés avec de bons petits plats donc on décide de faire pareil et nous voilà à 10h en train de nous empiffrer de deux gros sandwichs au fromage corse et à la coppa et à boire du coca ! On recharge bien les batteries. On nous annonce entre 2h et 4h pour descendre au col de Verde donc nous repartons avec un bon pas bien soutenu et on mettra quand même 3h10 ! Sur le chemin on s’est arrêté à une passerelle où l’on a pu mettre les pieds dans l’eau même si cette dernière est bien plus froide que les autres jours (ça fait la récup !!) L’arrivée au Col de Verde se fait avec notre ami Normand. On prend deux coca à l’auberge, un bout de saucisson, un bout de fromage, du crunch et on installe le campement. On va pouvoir vite aller prendre la douche sans trop de monde et on pourra même faire une lessive ! Ce soir, c’est restaurant : on va s’en mettre plein le ventre! Le menu annoncé fait envie et l’endroit est réputé pour les grillades. Le repas est bon mais cela n’est pas assez copieux pour récupérer… On le sentira le lendemain ! Rien ne vaut les féculents ! La soirée est fraîche et le vent souffle : cela donne le ton pour la nuit à venir… !!
Réveil matinal comme d’habitude à 4h du matin et là Fabien nous raconte tout de suite une histoire qu’il a vécue pendant la nuit ! Petit bruit autour de la tente : le vent ? Non ! Une bestiole ? Oui ! Un renard ! Ce dernier a voulu lui piquer son saucisson et son fromage laissés dans le sac à côté de la tente ! Fabien a donc dû sortir de la tente et se battre avec ce renard pendant la nuit ! Quelle histoire ! Revenons-en à notre étape ! La première partie de l’étape est relativement roulante mais ça monte assez raide. L’arrivée au col est vraiment magique car nous avons le lever de soleil qui se reflète dans un étang au loin. Nous attaquons la descente en direction du refuge de Prati et ensuite nous nous séparons des copains que nous retrouverons dans l’après midi. Nous attaquons la montée avant de faire toute une série de crêtes. Les paysages sont vraiment magnifiques, le chemin est un peu plus technique (quelques pas d’escalade et désescalade) mais reste globalement roulant (enfin roulant à la corse !). On double un peu tout le monde jusqu’à se retrouver tout seuls et à faire l’étape rien que tous les deux (Coeur coeur coeur) ! On arrive au refuge avec une belle avance : à midi la journée est finie ! Nous allons pouvoir nous reposer et profiter ! Nous faisons un petit passage à l’épicerie avant de manger une première fois. On installe le campement, on prend les douches, on fait une sieste et on retrouve les copains 2h30 plus tard. Là nous avons de nouveau faim donc nous mangeons une deuxième fois ! L’après-midi se passera tranquillement avec pas mal de repos et nous préparons le lendemain. On a bien fait d’arriver tôt pour choisir un bel emplacement car le bivouac se rempli tout au long de l’après-midi et y’a vraiment du monde … Demain réveil encore très tôt avec une étape qui promet encore d’être relativement longue ! De plus, le Mont Incudine est prévu demain et celui-là on l’a déjà gravi une fois quand on est venu au mois de novembre et il avait été costaud donc petite appréhension pour le lendemain…
Réveil à la même heure que d’habitude, à la fraîche !
On se prépare le plus discrètement possible mais les autres tentes sont proches… On avale le petit déj et on attaque tout de suite par une montée qui nous réveille ! Ensuite on enclenche le mode « arête by night » que l’on affectionne tout particulièrement !
Et 1h plus tard, on assiste à un superbe lever de soleil ! Dès la descente du col, les paysages changent, ça devient beaucoup plus roulant et on parcourt de la distance assez rapidement ! On entend des chasseurs au loin ce qui ne nous rassure pas… On essaie de tracer notre route et de chanter pour se faire repérer et éviter que l’on nous prenne pour un sanglier ! Autant au début on arrive à prendre de l’avance sur l’étape autant sur le plat il faut s’accrocher pour respecter l’horaire indiqué !
Puis nous attaquons la montée. Les paysages sont toujours super beaux et nous apercevons derrière nous la crête que nous avons parcourue le matin. On a déjà fait un bon bout ! La montée au col est vraiment roulante et ça dénivelle correctement. On arrive au bout d’1h15 en haut du Monte Incudine ! Belle revanche sur ce sommet qui il y a un peu moins d’un an avait été difficile à gravir ! La descente s’effectue hyper rapidement (en 45min au lieu d’1h30 !).
Nous arrivons à 11h au refuge (notre nouveau record !). Nous avons largement le temps de nous installer, prendre les douches avec aucune queue et planter le campement !
On peut manger tranquillement et dans l’après-midi nos deux copains nous rejoignent ainsi que Nico qui lui arrive de Conca pour faire la dernière étape avec nous demain ! Trop chouette !
Nous passons l’après-midi à rigoler, à manger du saucisson, du fromage, à boire du coca et c’est franchement trop cool ! Le soir, le refuge est complètement saturé : il y a des gens partout même des gens qui avaient réservé et qui finalement n’obtiennent pas de tente…
Demain matin réveil à la même heure avec une saveur un peu différente puisque ce sera le dernier jour du GR20 ! Wahou… ! Bonne nuit !
Réveil encore très matinal pour cette dernière journée sur le GR. On est relativement efficace dans le rangement. Nous partons tous les trois avec Nico. Dès la descente on voit que ça cadence ! On attaque la montée où se dressent les Aiguilles de Bavella : c’est magnifique ! Une fois le col atteint, on avait le soleil sur les aiguilles : c’est juste exceptionnel ! Puis nous rencontrons un mouflon : coup de coeur ! Nous attaquons la descente et nous arrivons au col à 8h, pile dans notre estimation ! Nous prenons ensuite le chemin du prochain refuge qui est plutôt roulant avec des fois des petits raidards. On arrive au refuge : le gardien joue de la guitare, l’ambiance est apaisante, sous les pins ! On avait tout misé sur le refuge pour un coca/frites pour reprendre des forces mais il faudra se contenter d’un coca ! Nico nous fait don d’un de ses sandwichs : au top ! Pendant tout le reste de la sortie, ça cadence dans les montées et dans les descentes et avec la bonne chaleur qui nous tape dessus, on n’a jamais autant transpiré ! Arrivés au col c’est la dernière ligne droite. On est vraiment proche (excitation !). Nous la descendons en 12 minutes au lieu de 40 minutes aha que d’impatience ! On se met même à courir à la toute fin du GR : c’est fou ! Plein d’émotions se mélangent, on ne se rend pas vraiment compte qu’on a terminé ce GR et en même temps si, on réalise qu’il est vraiment terminé ! C’est vraiment fou d’avoir vécu cette expérience ! Après avoir fait quelques photos à l’arrivée, nous prenons la direction de la mer où nous mangeons au restaurant ! La petite baignade est la récompense ultime de cette fin de parcours ! Nous retournons chercher les copains qui risquent d’arriver et un autre petit coup à boire s’imposera pour fêter l’arrivée de toute la troupe ! A présent, direction Porto-Vecchio pour le camping, le restaurant et le début des vacances « farniente! ». Sacrée journée : il est 22h30 on est explosés !
Bilan en chiffres de notre GR20 :
10 jours exceptionnels où tu vis à un autre rythme avec le minimum. Retour à l’essentiel, retour aux sources.
3h57 : l’heure à laquelle on a mis le réveil pendant 7 jours voire 3h54
15 et 16kg : le poids des sacs les premiers jours
5L c’était ce qu’on buvait en moyenne par personne par jour
7€ : le prix du bivouac par personne en réservant. 12€ sans réserver
4 : Nous sommes partis à 4 et nous avons fini à 4 ! Chaque binôme avec son propre rythme !
8€ l’assiette de taboulé, 7€ le melon, 5€ le marbré au chocolat
15 : Le nombre de coca bus !
9H23 : L’étape la plus longue en temps : Bergerie U Vallonne / Lac Nino
4H05 : L’étape la plus courte en temps : Carrozzu / Asco
6H50 pour 27.5km et 1189 D+ : Notre meilleure étape en temps proportionnellement Distance/D+ : Col de Vizzavona / Col de Verde
↗ 2330 : Le plus de D+ sur la journée
↘ 2420 : Le plus de D- sur la journée
188 : le nombre de km parcourus sur le GR
↗12800 : le D+ sur tout le GR