
Et voilà la nouvelle aventure où on l’a mangé du dénivelé et du km ! 5 jours avec les vélos de route cette fois-ci, en mode light, mais avec quand même des sacoches de 3.2kg et 3.7kg!
Une première journée avec un profil assez simple : deux grosses montées et une bonne grosse descente ! De vrais pétards qui font dire « waouuuh » ou « argh » ou « saperlipopette » et de vraies descentes de folie où c’est un pur bonheur d’appuyer sur la pédale et de prendre les courbes ! (Attention tout de même aux châtaignes, aux cochons et aux vaches sur la route !)
L’arrivée au col de Vergio était particulièrement attendue car nous revenions sur un terrain pratiqué cet été lors du GR20. On a de nouveau pu saluer quelques sommets et repasser devant la terrasse du resto qui nous avait permis de nous faire un sandwich/coca/frites !
Une première journée qui nous donne le sourire aux lèvres et qui nous rappelle à quel point c’est bon de voyager comme ça !
Allez hop, on remonte sur la selle.
Le profil s’annonce différent aujourd’hui. On commence par un peu de descente puis du plat histoire de chauffer les jambes (et le corps) et ensuite un beau col nous attend : le col de Bigorno (mignon ce petit nom !). Ce col est tout simplement épatant : une route toute sinueuse (avec quelques pétards), des virages d’anthologie, une route balcon avec belle vue sur les montagnes et personne. Seuls. La folie !
On traverse de petits villages perchés, on croise des vaches en liberté sur la route ou dans les villages (sont-elles commodes ?!) et c’est tout ! La descente est folle aussi. Zioum Zioum. Arrêt culturel obligatoire à l’église San Michel de Murato : on avait les yeux grands ouverts lors de la descente pour ne pas manquer la halte. Elle est reconnaissable par l’alternance de pierres de couleurs verte (serpentine) et blanche (calcaire). Trop rigolote.
Ensuite, après quelques montées et descentes on vise Bastia. L’arrivée dans une ville c’est toujours un peu compliqué : un retour à la civilisation, des voitures, des routes dans tous les sens donc mode vigilance activé ! Une fois le passage délicat passé, on innove la nouvelle passerelle qui longe la mer et permet d’arriver au centre du vieux Bastia. Top. Après un bon burger (trop lourd en y repensant) on repart à la découverte du début du Cap Corse. Route littorale. Ça monte, ça descend. C’est beau. Sisco, tout le monde descend ! On dort là ce soir !
3e jour et c’est partiiii pour le tant attendu Cap Corse !
Ce matin, on attaque par un léger plat et des montagnes russes donc on sait qu’on n’a pas besoin de beaucoup s’habiller, on va vite avoir chaud ! (Je vais même apprendre à enlever le coupe vent en roulant sans me casser la binette !) C’est magique de rouler au bord de l’eau. On est comme des fous. A chaque village, une anse. Peu de voitures et des paysages à couper le souffle.
On fait une halte à Macinaggio pour récupérer le cou tout coincé tout douloureux du matin, la petite barre de céréales et ça repart pour la traversée du Cap Corse, à travers la « montagne » avant de ressortir de l’autre côté du bras du Cap Corse.
Au col, un beau moulin et … une super descente où on va pouvoir appuyer sur la pédale ! L’autre côté est plus sauvage, y’a vraiment rien ! On longe toujours le bord de mer en étant plus haut.
Prochaine halte : le petit port de Centuri. Ça descend à pic ⬇. Coquet à souhait.
Ça repart plus gentiment. Et maintenant faut pédaler jusqu’à Nonza, fameux petit village perché, où l’on fera le lunch ! (Bien besoin, on a les yeux fatigués !). Petite terrasse sous les arbres, un coca, une tartine italienne (bah, on n’est pas en Corse ?!)
Et ça repart pour 20km à fond les ballons ! On vise St-Florent ! Sacrée journée en bord de mer. Des montagnes russes. Des paysages waouuuh ! Ça vaut bien une promenade de récup à St-Florent pour dégourdir les pattes (et surtout les fesses !)
De Saint-Florent à Calvi par le Désert des Agriates et Calenzana départ de notre GR20 de cet été !
Allez allez, on sort du lit et on mouline ! Bah oui aujourd’hui pas besoin de trop s’habiller, on attaque par de la montée avec la traversée du Désert des Agriates. Waouuuh du matin. Une bonne montée avec option vue. Un beau col avec option vue. Et une belle descente avec option vue, pas d’animaux sauvages et pas de voitures. Que demander de plus !!
Ensuite petite portion sur la route alors faut pédaler fort et en file indienne ! Ça monte et ça plonge dans l’eau ! Direction l’Île Rousse avec belle vue sur la mer. Petite halte pour déguster un des meilleurs pains-au-chocolat de toute notre vie ! Vroum, la montée pour aller jusqu’à Calvi n’a qu’à bien se tenir !
Après être sortis de la ville, on se fait plaisir sur de petites routes. On traverse de beaux villages perchés. Waouuuh. Petite surprise quand au détour d’une ruelle je me retrouve face à la pancarte du départ du GR20. Chouchou farceur a sévi ! Beaucoup d’émotions de se retrouver là ! Ça donne des forces pour le plat qui va suivre : à fond les ballons, faut prendre un KOM sur Strava ! Dérapage contrôlé en arrivant à Calvi face à la belle citadelle. Resto face au port. Miam ! Journée de folie encore une fois !
Comment dire ? Dernière journée qui a crée pas mal d’inquiétude vu la météo annoncée…
Team « optimiste » au départ : on est en Corse, le temps va changer ! Team « j’ai un gros doute » quand le samedi soir pour le dimanche, la même météo pluvieuse est annoncée ! Bon bah c’est le dernier jour, on a eu 4 jours de beau donc ça va aller !
Changement d’heure donc le réveil va pouvoir sonner tôt sans qu’on soit trop déphasé ! 5h30 dring ! 6h55, départ ! On part de Calvi et là bim d’un coup montée de l’enfer. Réveil douceur ! Ah non ! Ensuite paysages de folie avec la presqu’île de la Revelatta, waouuuh ! Le temps est toujours sec. On pédale mais on se dit qu’il faut se préserver car la journée risque d’être dure moralement et physiquement et le lunch réparateur du midi risque d’être zappé… Après la promenade du littoral, un long passage sur une route bien cabossée (ça secoue !) puis un premier col. Sympa ! Pas de voitures. Ça roule tout bien. Arrivée au Col : ah, bon. Rideau d’eau à l’horizon, ça va mouiller ! 45km au compteur. Il en reste 85 !!
Donc là, c’est parti pour 4h de pluie, option brouillard et option fraîcheur ! Courage. On va donc voir les calanques de Piana sous la pluie. Bon ce n’est pas grave, c’est super beau quand même mais ça n’a pas la même saveur. On pédale, on chante, on claque des dents, on s’émerveille et surtout on pédale, pas le choix ! Pas de pause avant Piana.
A Piana, après la 2e grosse montée, on fait un arrêt pour se changer. Merci l’abri bus ! Maintenant on est tout douillet alors on repart pour de la descente. Prochain arrêt : voiture. Comme prévu, on a zappé l’étape lunch réparateur sinon on ne serait jamais reparti !
En arrivant, ruisselant, on se dit qu’on a encore vécu quelque chose de fou, d’intense ! Bonne dose de partage et d’amour. Tout ce qu’on aime. Et parce qu’on aime ça, on reprend le vélo fin de semaine ! Quel défi cette fois-ci ?!